La question du symbolique est longtemps demeurée au premier plan de la réflexion anthropologique. Là où les anthropologues voyaient de la magie, de la religion, du rituel, du mythe, de la parenté, du langage... c'est-à-dire là où ils voyaient de la culture, ils voyaient du symbolique, et le symbolique était donc un thème privilégié de leurs descriptions et de leur réflexion, presque un étendard de leur profession. Néanmoins, avec le déferlement critique et les recompositions qu'a connus l'anthropologie depuis les années 1970, l'usage des termes de symbole et de symbolique, en partie disqualifiés, a sensiblement reculé. Et la question du symbolique a quasiment disparu des discussions théoriques au sein de la discipline. Le premier volume de cette vaste enquête propose de replacer la question du symbolique au coeur de la réflexion anthropologique en remettant le symbolique au coeur du social. Il formule, pour ce faire, une conception nouvelle du symbolique, qui situe le phénomène au fondement pratique des relations entre personnes.
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25 prêts - 3650 joursQu'est-ce qu'une fête ?
D'où nous vient cette incroyable audace, par exemple, de fêter un anniversaire ? Sommes-nous si sûrs qu'il est bon d'être né et de vieillir ? Ne cherchons-nous pas, par des soirées hypnotiques et alcoolisées, à oublier que nous sommes misérables et promis à la mort, et que pendant ce temps des multitudes ploient sous la violence et l'injustice ?
Et pourtant, plus que nous autres repus de marchandises, les pauvres ont le sens de la fête, et ils savent célébrer la moindre lueur.
Dans ce grand petit livre, Josef Pieper s'efforce de dégager le fondement de toute vraie fête et de distinguer celle-ci des pseudo-fêtes et des anti-fêtes que nous multiplions dans une effervescence complice de la destruction. Partant des cultes païens et de la louange chrétienne, il analyse les fêtes de la Révolution française et celles du 1er Mai soviétique ou nazi, pour arriver au consumérisme actuel et poursuivre jusqu'à la fin des temps : quel est le seul motif de se réjouir qui tienne au milieu des ténèbres, et qui nous donne mission d'y être des témoins de la clarté ?
Préface de Fabrice Hadjadj
Josef Pieper (1904-1997) est l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Sa pensée, se déployant à l'école de saint Thomas d'Aquin, mais assumant aussi Platon, Nietzsche et Heidegger, a fortement influencé celle du pape Benoît XVI. Philanthropos est un institut universitaire situé à Fribourg (Suisse) qui propose une année de formation intégrale par la philosophie, la théologie, les sciences humaines et le théâtre. Son activité académique se déploie dans le cadre d'une vie communautaire, de sorte que l'étude n'y apparaît pas comme une spécialité, mais comme ce qui jaillit de la vie quotidienne et y retourne pour l'illuminer. Il s'agit de se mettre, en somme, à l'école du Verbe fait chair.
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20 prêts - durée illimitéeL'histoire suscite un fort engouement de la part d'un public de plus en plus large. Au-delà du plaisir de rappeler les épopées et les faits et gestes des héros, cette discipline participe à la construction de notre identité culturelle, politique et spirituelle.
Ce retour en grâce de l'histoire ne doit pas pour autant dissimuler la tentation de toujours lui assigner un sens. Celle-ci ne tient pas compte de l'épreuve des faits, des drames accumulés au nom du Progrès. La manipulation et l'idolâtrie ne sont jamais loin.
L'historien a une visée à la fois plus modeste et plus grande. Artisan appliqué, il se doit d'être humble et rigoureux, mais il pressent aussi la haute vocation de l'histoire : bien au-delà de ses usages politiques et sociaux, elle nous renvoie à la question de la vérité. Elle y contribue, comme toutes les disciplines qui s'efforcent de dire quelque chose de l'homme et de sa liberté.
Agrégé d'histoire, Ambroise Tournyol du Clos est professeur au lycée Claude-Lebois à Saint-Chamond (Loire). Collaborateur régulier de la revue Conflits, il est l'auteur chez Salvator de Transmettre ou disparaître : manifeste d'un prof artisan (2021).
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20 prêts - durée illimitéeAu semestre d'hiver 1926-1927, tandis que Heidegger est en train d'achever son maître-livre Être et Temps, il dispense un cours qui offre une grande traversée dans l'histoire de la philosophie. Celui-ci constitue à bien des égards le laboratoire de l'ouvrage.
Heidegger y trace en effet un chemin entre la métaphysique moderne et la théologie médiévale, en avançant l'idée que la doctrine moderne de l'être qui se déploie autour du « Je » cartésien doit se comprendre à partir de la doctrine de saint Thomas. Le philosophe scolastique apparaît lui-même comme le point de consolidation de la métaphysique antique, entièrement refondue dans le cadre de la théologie chrétienne. Heidegger entreprend ensuite une analyse - inédite dans son oeuvre - de l'Éthique de Spinoza, faisant émerger le spinozisme comme la seule philosophie moderne, avant Hegel, qui soit parvenue à penser l'être absolument.
Tout en corrigeant l'idée que Heidegger aurait exclu Spinoza de sa compréhension de la métaphysique, ces leçons représentent également un document de premier ordre pour reconstituer la genèse de sa réflexion : ce serait pour pallier les lacunes d'une métaphysique au sein de laquelle l'être est rabattu sur la substance ou le sujet que le philosophe se serait vu confronté à la nécessité de tenter un nouveau commencement pour la pensée.
Martin Heidegger (1889-1976) est considéré comme l'un des philosophes majeurs du XXe siècle, dont l'influence a été considérable, d'Arendt à Foucault en passant par Sartre ou Levinas. Son engagement en faveur du national-socialisme à partir des années 1930 a été présenté et discuté dans de nombreux ouvrages, dont, au Seuil, Heidegger et l'antisémitisme de Peter Trawny (Points, 2023).
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30 prêts - 2190 joursEntre narration historique et fictive, ce récit retrace la naissance, la vie et la mort de la communauté utopique des « Imprimeux » qui s'est développée autour de deux activités : une imprimerie, puis une ferme. Rassemblée autour de la figure de Pierre Leroux, cette association entre industrie et agriculture s'est développée dans une petite commune de la Creuse - Boussac - entre 1844 et 1848, et réunit pas moins de quatre-vingts membres à son apogée.
Typographe, maçon, journaliste, mais aussi philosophe, homme politique et théoricien du socialisme, Pierre Leroux était l'ami de George Sand. En plus de lui dédier Spiridon, cette dernière le soutien financièrement dans son installation. En 1843, dans la foulée de l'obtention de son brevet d'imprimeur, Leroux installe donc ses presses au sein d'un ancien hospice, où il fabrique des revues à l'image de ce siècle : politiquement effervescentes.
Soucieux de convertir en acte sa pensée socialiste, il invité son frère - également typographe - à diriger l'imprimerie à ses côtés. Peu à peu se constitue une colonie de travailleurs basée sur l'autosuffisance et l'égalité salariale. Jusqu'à ce que la révolution de 1848 en sonne le glas : Pierre Leroux proclame la République, est élu maire de Boussac puis député de la Seine ; il quitte alors la Creuse, laissant l'imprimerie aux mains de ses camarades.
Afin de reconstituer l'existence, aussi brève qu'intense, de la communauté des imprimeux, Ludovic Frobert met à contribution sa propre imagination pour compléter les matériaux historiques qu'il a rassemblés. Évoquant autant les petits que les grands évènements, l'aventure des idées que la réalité quotidienne, il redonne vie aux échanges, discussions et polémiques que cette cohabitation a fait naître. Il ravive le souvenir d'un homme dont les idées et l'oeuvre ont marqué ses plus illustres contemporains - dont Karl Marx et Jean Jaurès - mais dont l'image s'est peu à peu effacée.
Directeur de recherche au CNRS, Ludovic Frobert travaille depuis une quinzaine d'années dans le domaine de l'histoire des idées économiques et politiques.
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20 prêts - durée illimitéeVous qui avez toujours tout voulu savoir sur les relations internationales depuis 1945, vous tenez le bon ouvrage entre les mains. L’auteur, Gérard Vial, réussit le tour de force de vous renseigner sur la fin des fascismes, la création de l’État d’Israël, la guerre froide, la décolonisation, la construction européenne, etc. Il vous apporte également des éléments précieux sur les relations internationales récentes et celles que l’on peut envisager pour demain.
Il faut lire cet ouvrage : tout en problématisant chacun de ses chapitres, il offre à l’« honnête homme » ou aux étudiants une sorte de « minimum » à savoir sur Les Relations internationales depuis 1945. Attrayant et synthétique, cela en fait désormais un livre incontournable.
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30 prêts - 120 moisLes inégalités urbaines se reproduisent, les politiques censées y remédier font débat et les mouvements qui secouent la France en témoignent. Dans cette nouvelle édition mise à jour, Mehdi Arrignon revient sur les travaux classiques des sciences sociales et sur les mutations contemporaines des villes.
Il dresse un panorama des inégalités territoriales, des conflits et des débats politiques qui les entourent. Les fractures entre zones urbaines, entre espaces ruraux et zones périurbaines, sont-elles dépassées ? Comment évaluer les politiques urbaines ?
Pour répondre à ces questions, le livre propose une étude des rapports entre quartiers riches et quartiers pauvres, une analyse des politiques publiques et des représentations sociales sur les espaces urbains.
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30 prêts - 120 moisLa Shoah est souvent exclusivement associée au Troisième Reich. Pourtant, comprendre cet évènement inédit de l’histoire de l’humanité suppose d’aborder la question de la haine contre les Juifs qui frappe l’Europe depuis le Moyen Âge. Ce retour en arrière est absolument nécessaire pour saisir comment l’extermination de millions de personnes innocentes a été rendue possible.
Cet ouvrage pédagogique aborde de front cette question sensible en retraçant l’histoire de la persécution des Juifs. Il permet de comprendre l’importance des massacres ancestraux dans la naissance du sionisme, et aussi la place des collaborateurs à travers le continent. L’auteur, enseignant et guide conférencier au Mémorial de la Shoah de Paris, s’intéresse aux conséquences du génocide juif : le sort des réfugiés, la difficile poursuite judiciaire des criminels, l’évolution de la question de la mémoire de 1945 à nos jours et les actuelles formes « réinventées » de l’antisémitisme.
Ce livre traite avec limpidité et rigueur ces éléments de l’histoire qui ont malheureusement encore une résonance dans le présent.
• La haine contre les Juifs a-t-elle annoncé la Shoah ?
• Comment les nazis mettent mettent-ils place une industrie de la mort ?
• Qui savait ? Quel bilan ?
• Les responsables ont-ils été jugés ?
• Le cas de la France
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30 prêts - 120 moisEn France, le maintien de l'ordre, autrement dit la manière dont la police gère les manifestations, connaît depuis les années 2010 une série de crises sans précédent. Loi Travail, Gilets jaunes, finale de la Ligue des champions, réforme des retraites... Dans toutes ces occasions, les façons de faire des forces de l'ordre ont été mises à l'index par de nombreux observateurs.
Matraquages, nasses, charges successives, policiers moto-portés, grenades, lanceurs de balles de défense - les désormais fameux LBD. Ces pratiques, les uns les jugent brutales, attentatoires aux droits fondamentaux, les autres inévitables pour faire face aux « casseurs ». Mais à quelle conception du maintien de l'ordre renvoient-elles ? Y a-t-il une spécificité de notre histoire française ? Même dans les situations les plus tendues, n'y a-t-il pas d'autres approches ? Et comment fait-on dans les autres « démocraties » ?
Pour répondre à ces questions, ce livre revisite l'histoire du maintien de l'ordre et de ses conceptions depuis les années 1960, en France (viticulteurs fusils à la mains ; mai 68, incendie du Parlement de Bretagne par les marins pêcheurs), mais aussi chez nos voisins britanniques et allemands. Et il le fait en confrontant les points de vue. D'un côté un gendarme, un CRS, un ancien Préfet de police de Paris (Michel Delpuech), un grand flic anglais, une officier de police et professeure dans une université de police allemande. De l`autre, un grand dirigeant syndical (Bernard Thibault), un ancien responsable de service d'ordre d'extrême-gauche, un ancien députéécologiste et le récent Défenseur des Droits. Et puis trois chercheurs en science politique, spécialistes des mouvements sociaux et des groupes radicaux, ou de l'organisation policière.
Cette mise en perspective permet d'éclairer la crise actuelle du maintien de l'ordre à la française et de n'esquiver aucun débat. Ailleurs, l'idée de « désescalade » porte à rechercher des solutions d'apaisement. La France, persuadée de l'excellence de sa doctrine, saura-t-elle sortir d'une mécanique de l'affrontement ?
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30 prêts - 60 moisFrontières, crise migratoire, tensions liées aux ressources, inégalités de développement, mondialisation et développement durable... Plus que jamais, l'appréhension de l'actualité repose sur l'analyse des phénomènes spatiaux et de la relation de l'homme à son environnement. Dans ce contexte, l'enseignement de la géographie joue un rôle essentiel pour comprendre une « globalisation » toujours plus prégnante.
Ce manuel repose donc sur une conviction : la nécessité de construire et transmettre une « culture géographique ». Après un rappel des fondements et contours de la discipline, les thèmes essentiels pour comprendre et enseigner la géographie sont présentés (habiter, urbanisation, étude des territoires, mondialisation, etc.), ainsi que les méthodes et pratiques.
En s'adressant tout particulièrement aux enseignants actuels et futurs, cette nouvelle édition propose une vue d'ensemble de la discipline. Elle tient compte des nouvelles épreuves du Capes et du renouvellement des programmes.
Des compléments numériques permettant d'approfondir certaines notions sont disponibles sur la rubrique "ressources numériques".
Sous la direction de Philippe SIERRE, avec les contributions de Sarah AKACHA, Fabrice BOURCELOT, Pierre DÉLIAS, Géraldine DJAMENT-TRAN, David GOEURY, Yanni GUNNELL, Anne HERTZOG, Anne-Claire KURZAC-SOUALI, Lucile MEDINA, François MIALHE, Frank PARIS, Anne PÉNÉ-ANNETTE, Olivier PERRET, Céline PIERDET, François SAUR, Alexis SIERRA, Serge WEBER.
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30 prêts - 60 moisVivons-nous vraiment en démocratie ? L’impuissance des peuples face aux crises sociales, sanitaires et écologiques n’est-elle pas la conséquence d’un régime politique plus insidieux ? Ou, comment l’humanité, matériellement toute puissante, se retrouve piégée par son incapacité à se gouverner pour stopper la détérioration accélérée de sa situation ?
L’auteur identifie la forme inédite de pouvoir qui s’impose à nous depuis deux siècles comme une mercatocratie. Car c’est bien le mot approprié pour désigner le pouvoir du marché. La mercatocratie est encore un pouvoir social inégalitaire, abusif, comme tant d’autres auparavant, mais elle s’en distingue par son dynamisme propre. Elle peut à la fois s’étendre sur toute la planète et s’immiscer au plus intime des consciences. Elle s’affaire à dégrader les comportements humains, en bridant le rapport de l’individu à son désir, en rétrécissant sa vision du monde, en mutilant son temps vécu au point d’en faire une souffrance d’exister.
Cet essai cherche à comprendre les ressorts de la mercatocratie. Il montre comment une altération de notre rapport au temps peut éclairer notre impuissance actuelle. Il initie une démarche plus large qu’il convient de nommer « panser l’avenir » puisqu’elle vise à recouvrer pleinement notre puissance d’agir pour notre futur commun.
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prêts illimités - durée illimitéeQuel est le point commun entre Voltaire et One Piece, Epicure et Assassination Classroom, Socrate et Death Note ou encore Sartre et My Hero Academia ?
Que ce soit Luffy, Koro-sensei, Light ou encore Deku, chaque personnage de manga et chaque récit sont construits sur des notions philosophiques majeures. Chaque héros doit se confronter aux difficutés de l'existence et à des questions philosophiques incontournables !
Justice, bonheur, différence... les mangas sont empreints de grands concepts philosophiques inspirants.
L'auteur analyse avec finesse les mangas et leurs personnages phares pour dévoiler la dimension philosophique de leurs aventures haletantes. Richement illustré par Samuel Rimbault, cet ouvrage de référence donne une nouvelle dimension à nos mangas préférés.
Ivan Taveau est passionné de mangas et de philosophie dont il se nourrit affectueusement depuis qu'il y a goûté. Ouvrir une porte d'entrée à d'autres sur l'un ou sur l'autre, voire sur les deux, est pour lui l'objectif ultime !
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prêts illimités - durée illimitéeL'année 2022 aura ouvert une nouvelle situation internationale, caractérisée par la dimension géopolitique, sanitaire et écologique d'une crise systémique du système-monde, où la guerre d'Ukraine constitue une nouvelle étape.
Les auteurs fondent leur diagnostic sur un rappel des grands conflits et affrontements du siècle dernier, pour comprendre comment on en est arrivés à la situation actuelle : entre nouvelle guerre froide et nouveaux enjeux impérialistes, affirmation des États dits du Sud, restauration de la puissance russe et positionnement central de la Chine face à la fragilisation du modèle démocratique. Leurméthode:analyserl'organisationdesrelationsentrelespouvoirs économiques, financiers, politiques, militaires et technologiques, leurs évolutions au sein de chaque État et société, et entre eux dans le système international.
Le monde serait entré dans une phase de désoccidentalisation, c'est-à-dire d'érosion irréversible des valeurs, de la puissance et de l'influence des pays occidentaux. Certes, mais cela ne suffit pas pour saisir les contradictions à l'oeuvre : partout agit une société vivante dont les évolutions sont forgées par des rapports de classe et des luttes internes, en régime démocratique ou autoritaire, au sein des sociétés occidentales comme dans celles du Sud.
L'analyse de ces processus permet de faire émerger des solutions pour une transformation progressiste et coopérative du monde, pour sortir des crises qui caractérisent notre époque.
Dans quelle mesure les peuples pèseront-ils dans ces évolutions en cours ? Une partie de la réponse se trouvera dans leur capacité d'action et de mobilisation à venir.
Puissent les réflexions contenues dans cet ouvrage contribuer à nourrir la réflexion et les débats de toutes celles et ceux qui ne se résignent pas à l'inéluctable et au chaos, conscients que l'histoire humaine reste largement, pour le meilleur ou pour le pire, une auto- construction collective.
Membre de l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), Didier Billion est spécialiste du Moyen-Orient, et l'auteur, entre autres, de La Turquie, un partenaire incontournable (2021).
Membre de l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), Christophe Ventura est spécialiste de l'Amérique latine. Un domaine sur lequel porte son dernier livre, Géopolitique de l'Amérique latine (2022).
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20 prêts - durée illimitéeCet ouvrage présente une sélection de textes fondamentaux de l'histoire de la pensée, complétés de documents iconographiques.
Les extraits « incontournables », qu'un étudiant ne peut ignorer, côtoient des textes moins connus mais tout aussi riches. Ainsi, de l'allégorie de la caverne de Platon à Kundera, Eco ou Foucault, les 100 textes retenus permettront aux candidats aux concours de consolider leur culture générale et d'illustrer leur réflexion philosophique à l'aide d'exemples précis.
La lecture de ces pages pourra se faire en résonance avec l'étude des principaux courants, mouvements ou concepts littéraires et philosophiques que propose l'ouvrage 100 fiches de culture générale.
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30 prêts - 120 moisCatégoriser l'espèce humaine en deux genres est un réflexe, une habitude évidente. Réalité biologique et physiologique immuable ? Socle sur lequel s'érigent nos cultures ?
L'état des recherches révèle que cette catégorisation peut être questionnée.
Sexe et genre sont des concepts troubles, parfois ambivalents, que ce livre vise à déconstruire afin d'accompagner et de soutenir le processus de dépathologisation du vécu trans-identitaire.
Si les personnes trans ont fortement gagné en visibilité, les divergences et les polémiques que suscitent leurs parcours sont nombreuses. La sphère du soin n'y échappe pas, les prises en charge - particulièrement les modalités et conditions d'accès aux dispositifs de soin - et les prises de parole des personnels médicaux sur les personnes trans interrogent.
C'est ici qu'intervient cet ouvrage, en vous proposant un parti pris radicalement différent, en renversant les interrogations habituelles et en ouvrant une autre voie d'exploration : comment les transidentités viennent-elles nous concerner, que l'on soit trans ou cis, et comment influencent-elles la pratique et la prise en charge médicale ?
La collection Polémiques aborde le sujet sous un prisme nouveau, centré sur la transformation intime qui s'opère en nous face à ces questions.
Transidentités regroupe des témoignages de militant·es trans ainsi que de professionnel ·les soignant·es - médecin, pédiatre, urologue, psychiatre, médecin de la reproduction ainsi que d'universitaires - psychanalyste, sociologue, philosophe - et d'artistes engagé·es autour et dans les mondes trans.
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prêts illimités - durée illimitéeÀ partir du début du xvie siècle, les dictionnaires bilingues connaissent une expansion vertigineuse : plusieurs centaines d'ouvrages cherchent à couvrir des langues non européennes. De quelle révolution témoignent ces nouveaux outils de connaissance entre les mains des savants et des diplomates ? Indiquent-ils l'émergence d'une vision sociale et historique du langage, ou poursuivent-ils une mise en ordre ontologique du monde ?
Parallèlement à l'expansion coloniale du Vieux Continent, la recherche d'une trame langagière commune supplée à l'effritement de la conception biblique d'une langue originelle. Face à l'extraordinaire diversité des langues amérindiennes, les Européens créent avec les dictionnaires un espace de traduction qui assigne une correspondance entre leurs catégories fondamentales, telles que « personne », « humain », « dieu », « corps » ou « âme », et des termes autochtones qui n'en sont pourtant pas les équivalents.
En explorant les failles de l'univers créé par cette « raison lexicographique », il devient possible de saisir des formes de construction du monde que l'ontologie du langage, profondément ancrée dans la tradition de la pensée européenne, avait effacées.
Alexandre Surrallés est anthropologue. Directeur d'études à l'EHESS et directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l'Amazonie, il dirige l'équipe de recherche « Affectivité, perception, sensation : le corps agissant » au Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Il est l'auteur de Au coeur du sens. Perception, affectivité, action chez les Candoshi (Éditions de la Maison des sciences de l'homme et CNRS éditions, 2003).
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30 prêts - 60 moisDans ce deuxième volet de la trilogie qu'il consacre à l'Homo faber, Richard Sennett se fait tour à tour historien, sociologue, philosophe ou anthropologue pour étudier cet atout social particulier qu'est la coopération, soit les liens entre les individus. « La coopération, nous dit-il, c'est agir avec quelqu'un qu'on ne connaît pas, avec lequel il y a des dissonances, des frictions, mais avec lequel on peut néanmoins faire des choses ; c'est un moyen d'interaction qui existe en dépit de la solidarité ; c'est multiplier des liens sociaux, plus informels et plus libres. »
De la coordination des tâches dans l'atelier de l'imprimeur aux répétitions d'un orchestre, Richard Sennett nous fait découvrir de nombreuses expériences de communauté et d'actions collectives qui proposent une vision critique des sociétés capitalistes contemporaines et des pistes de réflexion pour en améliorer le fonctionnement.
La richesse des références, l'originalité des points de vue, la liberté du style font d'Ensemble un livre singulier et engagé. Et si, pour aller mieux, il suffisait d'accepter que nous sommes dépendants les uns des autres ?
Richard Sennett est une des figures les plus originales de la critique sociale aujourd'hui. On lira de lui aux Éditions Albin Michel, Le Travail sans qualité, Respect, La Culture du nouveau capitalisme, Ce que sait la main et Bâtir et Habiter.
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30 prêts - 120 moisDepuis son apparition, Homo sapiens ressent effroi et admiration devant la puissance de la Nature et s'interroge sur l'énigme de son existence. De ce sentiment du sacré sont nés tous les grands courants spirituels et religieux du monde.
Pourquoi sapiens est-il aussi un Homo spiritus : le seul animal qui cherche à donner du sens à sa vie, pratique des rituels funéraires, invente de grands récits collectifs et croit bien souvent en des forces invisibles ?
Frédéric Lenoir tente de répondre à ces questions essentielles et montre, au fil de ce voyage dans le temps, la corrélation entre les grandes révolutions spirituelles et les bouleversements des sociétés humaines : de la sédentarisation au monde connecté, en passant par la naissance des cités, des civilisations, des empires et de la modernité. Après le succès international de Sapiens de Yuval Noah Harari, ce livre de Frédéric Lenoir, fruit de plus de trente années de recherches, nous raconte, dans un langage simple et accessible, la prodigieuse histoire d'Homo spiritus et du sacré, de la Préhistoire à nos jours.
Frédéric Lenoir est philosophe, sociologue et écrivain. Il a vendu plus de dix millions de livres et il est traduit dans vingt-cinq langues.
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30 prêts - 120 moisQue signifient vraiment le 49.3 et le 47-1 ? Quels sont les pouvoirs du gouvernement, du Parlement ou du Sénat lorsqu'il s'agit de voter une loi ? Quels sont les droits fondamentaux de chaque citoyen ?
Notre République est fondée sur des textes qui constituent nos armes de citoyens. Les connaître, c'est se donner les clés pour comprendre les événements politiques du pays et y réagir.
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25 prêts - 3650 joursQuelle drôle d'époque qui désespère d'elle-même et des hommes, alors même qu'elle est censée célébrer la jouissance immanente et perpétuelle ! L'homo festivus a la gueule de bois...Les raisons en sont en effet multiples : la préservation de la planète, la volonté de ne pas dévaloriser la femme, la difficulté d'octroyer du temps et de l'argent pour élever des enfants, etc. obligent l'homme moderne à se déconstruire et à se réinventer. L'heure n'est plus à l'insouciance.Ces bonnes intentions ne font cependant pas son bonheur, bien au contraire, nous expose Véronique Bourgninaud : elles engendrent un antihumanisme fondamental et implacable, nourri désormais du transhumanisme, des études de genre et de l'antispécisme en particulier.Avec conviction, l'auteur démontre ainsi que ces nouvelles prétentions à l'amélioration physique et « morale » du genre humain sont des impasses intellectuelles et éthiques. Plus grave, elles ne font qu'accentuer le désespoir des hommes et la détestation de l'homme par lui-même.Comment l'homme contemporain peut-il se libérer de cet enfermement intellectuel et moral qui conduit à la négation de lui-même ? À quelle condition retrouvera-t-il la dignité et le sens du bien, du beau et du juste qu'il n'aurait jamais dû perdre ? Avec intuition et justesse, l'auteur nous livre des clés pour surmonter le vertige du vide qui nous guette et retrouver le sens de la transcendance si intimement liée à l'homme.Un essai lucide et plein d'espérance pour une époque qui meurt de ne plus en avoir.
Véronique Bourgninaud est diplômée de l'École supérieure de commerce de Paris et docteur en histoire moderne. Elle a enseigné la bioéthique pendant quatre ans à l'institut de formation Capsud Méditerranée à Toulon. Elle habite désormais Paris où elle travaille dans une fondation médicale et scientifique.
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30 prêts - 60 moisEt si vieillir ne faisait plus peur ? Afin d'apprendre à son ami Atticus comment mieux supporter le poids des années, Cicéron met en scène une conversation avec Caton l'Ancien, grand homme politique à Rome, alors âgé de quatre-vingt-quatre ans. C'est avec une grande sagesse qu'il réfute, une à une, les différentes accusations portées contre la vieillesse.
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25 prêts - 3650 joursÀ la frontière entre la parodie d'autobiographie et le testament philosophique, Ecce homo a été écrit quelques semaines avant que Nietzsche ne sombre définitivement dans la folie. Toujours provocateur et sérieux, cynique et confiant, le philosophe reprend ici ses thèmes les plus récurrents : la maladie, la musique ou encore le dionysiaque.
À travers ces morceaux choisis, découvrez le dernier élan de Nietzsche vers un ultime dévoilement de lui-même, dans son style le plus incisif et le plus affirmé.
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25 prêts - 3650 joursPourquoi donne-t-on aussi facilement de notre temps à des choses inutiles, alors qu'il est notre bien le plus précieux ? Dans De la brièveté de la vie, Sénèque incite à prendre conscience de la valeur du temps, à oser enfin se le réapproprier et à ne pas le consacrer tout entier à sa vie professionnelle, à des ivresses passagères ou encore à des personnes qui ne le méritent pas.
Cette précieuse leçon de vie trouve sa continuité dans les Lettres à Lucilius.
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25 prêts - 3650 joursDans ce livre sont réunis des textes d'infirmiers décrivant chacun, avec la plus grande précision possible, un geste de soin, propre à la profession infirmière - ou dans sa dimension propre aux infirmiers quand il est commun avec d'autres soignants. Qu'est-ce que poser une sonde, faire un pansement délicat, faire la toilette d'un patient ; mais encore écouter, ou accueillir quelqu'un dans un service à l'hôpital ? À ces facettes essentielles mais bien souvent cachées du soin viennent s'ajouter des témoignages de patients montrant ce que c'est que de recevoir les gestes du soin. Une introduction et deux brefs essais s'efforcent de dessiner la portée philosophique de ces textes à la fois entièrement singuliers et traçant des lignes de force courant de l'un à l'autre.
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25 prêts - 3650 jours